15 décembre 2003

Rez-de-chaussée: coulage du plancher du rez-de-chaussée

Le rendez-vous est pris pour couler la dalle. Cette opération se fera en semaine (béton de France ne livre pas le week-end). Malheureusement je n'ai pas la possibilité de venir ce jour, seuls les parents de Sandrine ainsi que le personnel de Luz'o'sol sont présents. Comme pour le sous-sol une pompe a béton a été déplacée afin de pouvoir couler directement sur le dalle.

Toute l'opération se déroule bien malgré la pluie qui fera son apparition en fin d'après-midi...

Deux jours plus tard nous recevons la livraison de parpaings pour le rez-de-chaussée via Point P.
Toutes les palettes sont déposées sur la dalle (cf. photo ci-dessous):

01 décembre 2003

Rez-de-chaussée: pose du plancher

Nous pouvons maintent poser notre plancher. La description de la procédure de pose est sur Wikipédia

Les éléments constitutifs sont:
  • La hauteur en béton que nous avons ajouté au dessus de chaque mur à l'étape précédente
  • Les armatures métalliques des poutres (cf. schéma ci-dessous)
  • Les hourdis qui sont en quelque sorte des parpaings creux posés horizontalement entre chaque poutrelle ou entre une poutrelle et un mur
  • Les poutrelles posées entre deux murs
  • Le coffrage du bord de la maison (pour que le béton ne coule pas sur les murs !!!)
  • Le béton couler dans l'ensemble (cf. étape suivante)



Nous posons donc ce plancher étape par étape:
  • Nous déposons toutes les poutrelles une par une. Une fois une pièce prête, nous l'étayons de manière a éviter un éfondrement.
  • Nous posons les ourdies en deux ou trois week-end. Malheureusement de nombreuses coupes sont nécessaires ce qui nous imposent l'utilisation d'une disceuse.
  • Nous profitons également de la pose du plancher pour passer toutes les gaines électriques dans les ourdies ou dans les poutres en béton. Nous cablons les gaines en question afin de ne pas avoir à perdre du temps sur le tirage par la suite. Cette opération nous prend également deux ou trois week-end facilement. Nous répartissons les tâches de telle sorte que Sandrine fait le cablage des gaines, je les fais passer dans les ourdies ou les poutres et mon beau-père fait les coupes d'ourdies, etc.
  • Une fois les éléments constitutifs déposés, nous plaçons le treillis soudés par dessus que nous accrochons à toutes les armatures métalliques existantes. Le résultat est celui présenté sur la photo ci-dessous
  • Enfin, nous confrons le tour de la maison grâce à des plaques de contre-plaquées (cf. photo ci-dessous).


Désormais nous prenons rendez-vous pour couler la dalle...

25 septembre 2003

Sous-sol: préparation du plancher du rez-de-chaussée

Tous les murs du sous-sol sont montés avec leur structure en béton. Nous allons maintenant nous attaquer à la préparation de la pose du plancher. Pour cela:
  • Nous devons égaliser la hauteur des murs de façon à avoir un plancher à 1,8m

  • Nous devons faire le ferraillage du plancher et le poser

Ferraillage
Comme pour le plancher du sous-sol nous devons maintenant faire le ferraillage qui sera posé au dessus de chacun des murs. Au dessus de chaque mur nous aurons la hauteur du plancher en béton (soit environ 25cm). Comme pour toute poutre en béton, nous réalisons les armatures en acier qui tiendrons ces poutres.

Le ferraillage est réalisé de la même manière que pour le sous-sol. Pour tout le détail, reportez-vous au POST: Ferraillage


Egalisation de la hauteur des murs
Il faut que nous fassions en sorte d'avoir le plancher à 1,85m de hauteur (avec un faux plafon d'environ 5cm) ce qui donne un finit à 1,8m.

Pour y arriver, nous coulons au dessus de chacun des murs la hauteur nécessaire de béton (générale entre 2 et 3cm). Cela va nous permettre d'avoir tous les murs exactement à la même hauteur ce qui nous assure que le plancher soit posé bien droit. Grosso modo, le béton arrive désormais tout en bas des armatures métalliques qui ont été posées.

Commande du plancher
Nous allons nous faire livrer le plancher auprès de Razori via Point P. Pour cela nous faisons un plan de pose qui est ensuite validé par Razori. Le plan en question, présente les murs porteurs et indique où seront les poutrelles et dans quelle direction elles seront posées. Grâce à ce plan nous connaissons donc exactement le nombre de poutrelles nécessaires ainsi que leur longueur.

Nous préparons cette livraison qui est un peu particulière: les poutrelles qui font pour la plupart 6m (et pas loin de 80Kg) seront déposées au dessus des murs. Nous renforçons légèrement les structures pour qu'elle n'écrasent pas le ferraillage. Pour cela nous mettons quelques bastins sous-tenus par des étais.

Le grand jour est arrivé, le camion de Raozri arrive à 8H tapante au chantier. Nous le faisons le plus prêt possible de la maison. Avec la flèche du camion, le livreur arrive à nous poser les poutrelles jusque sur le mur porteur central (cf. photo ci-dessous). Les palettes d'hourdies sont déposées directement sur la dalle du sous-sol. Trois palettes sont entassées les unes au dessus des autres ce qui permet d'en avoir une directement accessible à hauteur du plancher.


Nous avons désormais tous les éléments nécessaires: nous pouvons nous attaquer à la pose du plancher !

20 août 2003

Sous-sol: structures en béton

Nos parpaings étant montés, nous allons maintenent préparer et couler les structures en béton du sous-sol. Il y a trois types de structures à préparer:
  • Les poteaux à chaque croissement de murs. Ils assureront la stabilité de l'ensemble et permettront de porter tout le poids de la maison qui reposera par dessus.


  • Les linteaux sont en fait de petites poutres en béton placées au dessus des portes. Ces poutres permettront entre autre de tenir les parpaings et les charges placées au dessus des portes

  • Les poutres en béton. Pour le sous-sol nous n'avons qu'une seule poutre à couler au niveau du garage. Le garge est une pièce rectangulaire dont la plus grande portion fait 8,4m. Or les poutrelles (cf. post sur la préparation du plancher) qui doivent tenir le plancher font maximum 6,5m (à moins d'utiliser des poutrelles plus grosses, ce que nous ne souhaitons pas). En conséquence nous allons faire une poutre sur la largeur renforcée par un poteau central. Cette poutre permettra à terme de tenir le plancer du rez-de-chaussée.


Pour couler chacun des ces éléments, nous allons faire un coffrage en bois qui permettra de retenir le béton lorsqu'il sera coulé et donc fluide. Une fois que le tout sera coulé, le coffrage sera enlevé. Le bois servira donc de "moule".

Poteaux
Les poteaux sont des éléments relativement simples à coffrer car ils se trouvent au croisement des murs. En conséquence les murs vont déjà retenir le béton en soit. Pour les couler nous procédons selon les étapes suivantes:
  • Nettoyage du fonds du poteau pour elevé le ciment qui est éventuellement tombé dedans. Le fais de nettoyer le fonds va permettre au béton d'avoir une meilleure adhérence avec la dalle.

  • A chaque coin entre deux murs nous plaçons un chevron dans la hauteur qui est tenu par des tiges filetés. Dans les endroit où il n'y a pas de murs (coin de la maison, murs en T comme sur la photographie ci-dessous), nous plaçons un contre-plaqué renforcé par des chevrons eux-même tenus par des tiges filetés.

    En revanche nous devons aussi couler immédiatement le poteau qui supportera la poutre du garage en son centre. Pour cela le coffrage est plus complexe étant donné qu'aucun mur n'est adjacent. Pour cela nous allons utiliser un tuyeau en PVC de 28cm de diamètre. Il nous servira de moule pour ce poteau qui du coup sera rond, ce qui nous arrange d'un point de vue esthétique. Nous procédons dans ce cas particulier de la manière suivante:

    • Nous découpons le tuyeau de PVC d'un côté sur toute sa hauteur de manière à pouvoir le retirer sans l'abimer une fois que le poteau sera coulé.


    • Nous plaçons ensuite des coliers de serrage tout autour afin que le PVC ne s'ouvre pas sous la pression du béton


    • Pour assurer la stabilité du tout, nous plaçons un ensemble de bastins tout autour, tenus aux différents murs par des serres-joints, des tiges filletés, etc.


    Nous coulons le béton dans le poteau par le haut (puisque c'est le seul orifice restant). Tous les 50cm environ nous passons le vibreur ce qui permettra d'avoir un poteau bien couler (cf. photographie ci-dessous). Le vibreur va notamment éviter que les graviers présents dans le béton ne bloque l'écoulement en se coinçant dans les cadres des poteaux.



Linteaux
Pour couler les linteaux, nous plaçons deux contre-plaqués de parte et d'autre du mur. Nous les serons grâce à des serre-joints ou a des tiges filetés.

A la hauteur de la porte nous plaçons une planche de la largeur du mur qui est tenue par un étais.

Ensuite nous pouvons couler le linteau

Poutre
Le détail du coulage des poutres sera donné lors du POST concernant le rez-de-chaussé où des photos plus détaillées permettrons de mieux comprendre.

15 juillet 2003

Sous-sol: montage des murs

Notre dalle étant coulée; nous pouvons désormais monter les murs. Première étape, la commande chez Point P: une bonne dizaine de palettes de parpaings pleins. Autrement dit des parpaings très peu creusées. Ces derniers pèsent très lourd mais permettent de soutenir une charge plus importante.

Pour la livraison (en semaine), je viens avec mon beau-père sur le chantier en semaine. Un camion de chez Point-P est là à 8H et dépose toutes les palettes sur la dalle.

Dès le week-end suivant, nous attaquons les travaux. Tout d'abord, tracer les murs porteurs à la ligne bleue sur la dalle.

Ensuite nous commençons à monter les murs. Pour cela nous installons deux bastins à chaque extrémités qui sont bien verticaux (vérifiés avec un fil de plomb). Ces bastins nous permettrons de nous assurer que les murs sont montés bien droit. Nous tirons ensuite une ficelle 1cm au dessus de la rangée de parpaing que nous montons. Cette ficelle nous permettra de vérifier la hauteur des parpaings. Grâce à elle nous pourrons donc aligner horizontalement nos rangées de parpaings.

Nous sommes organisés comme suit (cf. image ci-contre) :
  1. Je dépose le ciment sur les murs

  2. Mon beau-père aligne la rangée précédente puis arrive derrière avec les parpaings de la rangée en cours

  3. Sandrine remplit ensuite les joints entre les parpaings.

Les maçons (à l'exception notable de Sandrine)



Assez rapidement nous finissons pas voir tous les murs. Il nous faut maintenant couler tous les poteaux qui se trouvent à l'intersection des murs... Suite au prochain POST !

16 juin 2003

Les fondations et la dalle du sous-sol

Tout est prêt: le terrassement et fait, les armatures du béton aussi.

Nous pouvons nous lancer dans la préparation des fondations et de notre première dalle. Pour cela plusieurs étapes:

  • Creuser les fondations a proprement parlé

  • Poser les armatures métalliques

  • Poser le traillis soudé sur toute la surface de la dalle

  • Coulage du béton



Creuser les fondations
C'est parti, nous allons creuser les fondations: chacun armé d'une pelle nous partons à l'assault de nos propres fondations. Sandrine et son père creusent, pendant que je monte les brouettes de terre là où le sablon a été entreposé lors du terrassement.

Pour commencer, nous utilisons un mètre filaire de 15m. Malheureusement la plus grande façade fait 18m. Nous avons donc besoin d'un mètre plus grand que nous nous procurons via une connaissance.

Nous creusons toutes les tranchées principales. Puis en contrôlant les dimensions, nous rendre compte que nous avons sur une façade 10,9m et sur l'autre 11m ce qui implique que la maison n'est pas carrée. Nous mesurons de nouveau l'ensemble puis nous recorigeons les tranchées.
Une fois terminé; encore un écart. De jours en jours nous avons des écarts. Nous en arrivons à construire une équerre, etc. Au bout d'un moment on en vient même à se demander si des personnes mal intentionnées ne viendraient pas déplacer nos marques !!
Et puis une idée tordue nous vient: mesurons le mètre !!!! Et oh surprise !!! le mètre de 30m que l'on nous a prêté est faux et fait en fait 29,7m d'où nos écarts. Nous refaisons donc toutes nos tranchées correctement une dernière fois (ce qui implique à chaque fois de consolider les bords qui ont été modifiés à de multiples reprises). Tout est OK !


Dépos des armatures métalliques
Maintenant que toutes nos armatures sont prètes, nous les posons dans les tranchées. Le père de Sandrine fait les soudures nécessaires. Nous mettons également quelques calles pour nous assurer que les armatures ne seront pas trop proche du bord du béton (ce qui peut provoquer des fissures)

Nous mettons les armatures des poteaux (qui seront aux intersections des murs du sous-sol). Ces armatures seront le squelette des poteaux que nous ferons lorsque nous monterons les murs du sous-sol. Le père de Sandrine soude alors tous les éléments les uns aux autres afin d'avoir un ensemble cohérent.


Dépos du traillis soudé
Une fois toutes les armatures métalliques déposées et soudées entre elle nous déposons une bache sur la terre. Cette dernière sera donc au final, sous la dalle en béton. La bache en question va notamment permettre d'éviter les remontées d'humidité au niveau de la dalle.

Nous déposons ensuite du treillis soudés sur toute la surface du sous-sol. Le treillis se présente sous la forme de plaque de 3,5x3,5m qui sont en fait des barre de fer croisés et soudées.

Nous assemblons finalement les plaques les unes aux autres et enfin nous assemblons le tout sur les armatures métalliques des fondations.


Coulage de la dalle
Ca y est, tout est prêt nous pouvons désormais couler la dalle. Pour cela nous prenons rendez-vous pour faire venir du matériel et de la main d'oeuvre:

  • Des toupies de béton de France nous amenant chacune 7m² de béton

  • Une pompe à béton pour transférer le béton de la toupie vers la dalle



Après avoir couler le béton sur toute la surface, la personne qui a fait le déplacement va passer la règle (cf. photo ci-dessous) pour égaliser toute la surface.

Enfin, dès le lendemain nous viendrons avec un hélicoptère de manière à lisser la surface

09 juin 2003

Le terrassement

Par qui allons nous bien pouvoir faire faire le terrassement ? Nous contactons une personne qui nous a été recommandée par une connaissance. Nous prenons rendez-vous, le mec arrive... Regarde rapidement le terrain... Puis il nous annonce un prix qui nous paraît élevé... Il n'a pas vraiment étudié la question et nous avons la sérieuse impression qu'il nous prend pour des petits cons qu'il suffit d'arnaquer...

Mon beau-père contact à son tour une connaissance, et là rien à voir, trois fois moins cher !

Le terrassement est donc prévu pour le 9 juin... Il nous faut donc implanter la maison sur le terrain pour que la personne qui va venir sache où creuser !!!

C'est partie, nous prenons notre décamètre est nous plantons les piquets:
  • Le mur côté Ouest à 8 mètre de la cloture comme nous l'a demandée la DDE
  • Le mur côté Sud à 9m20
Une fois les coins positionnés, nous prenons un laser pour marquer la hauteur de la maison (qui doit être au sol naturel, donc son axe à la hauteur du sol). A noter que nous conservons une marge d'1,5m autour de la maison afin de pouvoir circuler autour une fois que nous aurons mis les murs !

En quelques heures tout est implanté et nous commençons un peu à voir où sera notre future maison ! Nous faisons un petit calcul rapide: il doit y avoir dans les 400 mètres cube de terre à enlever ! Qu'allons-nous en faire ? Nous verrons bien, autant la garder pour l'instant. De toute façon ça couterait trop chère de la faire évacuer et nous en aurons peut-être besoin.

Le 9 approche grandement, finalement mon beau-père passera très tôt le matin voir la personne du terrassement histoire de lui expliquer ce que nous voulons exactement. Nous arrivons le week-end suivantet nous découvrons le résultat du terrassement: le trou est impressionant !!

Le gars qui nous a fait le travail à vraiment bien travaillé: il a séparé la terre végétale du sablon ce qui nous permettra par la suite de tout remettre correctement... Toute la terre à composante sableuse qui a été sortie a été entassée à l'arrière de la maison: nous avons maintenant une montagne de sable !!
Maintenant que le trou est prêt, nous allons pouvoir nous lancer dans les fondations, et déjà commencer par les creuser !!!! Suite au prochain post !!!

15 mai 2003

La cabane de chantier

Nous devons donc construire la cabane de chantier. Pour cela, mon beau-père a ramené du matériel:
  • Des chevrons (morceau de bois de 6cm x 6cm sur une longueur pouvant varier de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres) qu'il avait en stock où qu'il a trouver dans diverses bennes

  • Des contre-plaqués trouvés dans des bennes de chantier

  • De vieilles portes de garage données par de la famille

  • Des taules ondulés elles aussi issues de la récupération
Ca devrait aller, nous avons suffisamment de choses pour commencer... Il y a un tas de pierres sur le terrain qui semble être les ruines d'une ancienne petite maison. Nous alons construire la cabane par dessus. Nous plantons donc quatre grands chevrons autour de ce tas de pierres (2,5m x 2,5m grosso modo).

Au dessus du tas (c'est-à-dire à une quarantaine de centimètres du sol) nous plaçons des chevrons horizontaux autours des piliers verticaux puis au milieu. Ensuite nous clouons des contre-plaqués pour faire le plancher. C'est déjà une bonne chose de faite, on peu marcher !!!

Pour le toit, nous mettons des chevrons en pente (pour l'écoulement de l'eau) qui permettrons de soutenir les taules ondulées. Nous clouons tout autour ce que nous avons en contre-plaqués. Ils feront office de murs ! Les portes de garage permettront aussi de faire un pent de mur.

Nous avons même une porte récupérée dans une benne quelconque. Parfait, ce sera la porte d'entrée !

Mon beau-père installe finalement les taules ondulées sur le toit (opération un peu délicate, le toit suportera-t-il son poids ?). Et voilà c'est finit ! Nous avons un abrit contre la pluie, le froid, etc.

Sandrine passe ensuite un coup de peinture (récupérée dans un beine). Ca évitera que le bois ne pourrisse à la pluie.

Nous installons également une cabine de toilette à l'arrière de la cabane. Celle-ci est par contre posée sur le sol naturel ce qui permettera de poser un bidon de 1000 litres sur le toit de cette cabine (cf. schéma ci-dessus: cabine en bleue et bidon en rouge). Mon beau-père pousse même très loin le rafinement: il installe de vrais toilettes et même du carrelage !! Le réservoir de ces toilettes sera rempli à partir du bidon qui surplombe la cabine.

Finalement nous installons un gouttière qui récupère l'eau coulant du toit. Cette gouttière déversera l'eau dans le bidon qui surplombe les toilettes. Nous faisons un trop plein dans ce bidon qui déverse ensuite dans un second bidon posé par terre à côté des bidons. Grâce à cette installation nous devrions pouvoir avoir maximum 1600 litres d'eau de disponible. Pas plus car le premier bidon a l'arrivée de la gouttière aux deux tiers de sa hauteur. Impossible donc de faire monter le niveau de l'eau au dessus... Mais ça fait déjà dans les 600L ! Et c'est primordiale pour pouvoir faire le béton pour la maison. Le circuit d'eau est shématisé par les flèche rouche sur le schéma précédent.



Nous approchons maintenant sérieusement de la fin du recours de tiers. Nous devons maintenant nous occuper du terrassement... Suite au prochaine post !

05 avril 2003

Ferraillage

Le gros du débrouissaillage étant terminé, nous allons maintenant attaquer le vif du sujet. Il nous faut préparer les armatures du béton pour les fondations et pour les poteaux du rez-de chaussée.

Ces armatures vont permettre d'assurer la stabilité générale du béton et elles évitent notamment qu'en cas de cassure du béton une partie du bloc ne s'affesse. En outre elles assurent la cohérence de l'ensemble. C'est un élément très important de la construction. Car cette cohérence permettra d'éviter qu'une partie de la maison ne bouge plus qu'une autre et donc elle protège contre l'apparition de fissures structurelles.

Ces armatures sont composées de barres d'acier de différentes tailles (selon la charge à supporter) assemblées entre elles. Il faut noter que l'ensemble peut-être acheté dans le commerce. Malgré tout il est nettement plus interressant (d'un point de vue pécunier) de faire soit-même l'assemblage.

La première étape est de faire des cadres en acier qui contiendront pas la suite les barres formant l'armature. Ces cadres ont des tailles différentes selon l'emplacement de la poutre. Je m'atèle donc à la création de ces cadres: plus de 4000 au total !

Pour tordre les barres d'acier nous avons besoin d'une outils. Pour cela de la famille nous fournit une table de travail d'environ 1h20 composée d'une planche et d'un chassis en acier sur lequel on peut enfiler la barre. Un manche d'une quarantaine de centimètre posé sur une extrémité permet de tordre la barre d'acier.

Pour les barres plus grosses (notamment les barres de 16), on nous fournit un rail de chemin de fer d'environ 1m50 (mais pesant quand même dans les 80Kg) sur lequel est soudé une plaque d'acier. En enfilant la barre entre les deux, compte-tenu du poids du rail, nous arrivons à tordre les barres les plus grosses que nous avons.

Nous allons placer les fondations sous chacun des murs porteurs ce qui donne le plan suivant. Cela nous fait approximativement 86m d'armatures métalliques à faire soit environ 15 poutres de 6 mètres de long. Pour la préparation de ces armatures nous nous sommes répartis les tâches de la manière suivante:
  • Je fabrique les cadres sur l'établis décrit ci-avant
  • Sandrine et son père travaille à l'assemblage des barres d'acier gràace à du fil de fer
Au final nous avons quelquechose comme 15 poutres en acier qui sont entreposées dans le jardin:

15 mars 2003

Débroussaillage

La paperasserie administrative est maintenant terminée, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet. Première chose à faire: débroussailler le terrain.


Comme je l'indiquais précedemment, 700m² du terrain est boisé (cf. image satellite ci-dessus). Mais dans ce bois, les ronces ont évidemment poussées dans tous les sens et il est parfaitement impossible de circuler. Même mieux: l'ancien propriétaire a pousser avec une pelleteuse, toute la végétation qui se trouvait sur les première 1300m². Moralité: un amoncellement de plus de 2 mètres de haut (sur 10 mètres de large) de branches, racines, troncs, etc.

Nous arrivons donc ce week-end du 15 & 16 mars 2003 pour débroussailler tout ça... Enfin, nous allons gentillement commencé par le bois. Nous verrons pour l'énorme tas un peu plus tard. Il fait gris puis finalement vers 11H il se met à pleuvoir... A 13H il pleut franchement, comment faire pour manger ? Nous n'allons tout de même pas repartir à peine trois heures après avoir fait 50km pour travailler !

Nous finissons par improviser un abris construit avec: Deux troncs mis en travers des arbres, une vieille porte trouvée sur le terrain, une bache en plastique également trouvée sur le terrain. Ca a du mal à nous abriter tous les trois mais c'est mieux que rien !

Le barbecue sera une gente trouvée sur le terrain également surmontée d'une grille que nous avions ramener. Beau début pour les travaux !!!

Finalement il pleut trop, nous rentrons...

Tout cela aura au moins eu un avantage: il faut que nous construisions une cabane de chantier rapidement !

Nous y renviendrons ensuite deux-trois week-end suivants et en quelques jours nous obtiendrons un résultat tout à fait convenable :


11 mars 2003

Le permis de construire

Le terrain est donc à nous !

Prochaine étape : établir le permis de construire. Le COS nous permet de faire 240m² maximum.

Nous ne savons pas exactement par où commencer. Donc pour faire simple nous énumérons la liste des pièces ainsi que leur superficie souhaitée :
PièceNombreSurfaceTotal
Cuisine12525
Salon, salle à manger14040
Chambre31545
Bureau11515
Salle de bain21234
WC236
Cellier177
Buanderie177
Dressing177
TOTAL

193

Ensuite nous y ajoutons les contraintes :
  • Cuisine à côté du garage et du céllier pour décharger les courses
  • Cuisine à côté du salon pour le service
  • Salon orienté sud
  • Une salle de bain à chaque étage, idem pour les WC
  • etc.
Avec toutes ces contraintes nous essayons plusieurs agencements sur ordinateur mais rien n'y fait... la maison fait 200, 300, 400 voir 500 m² et il y a toujours un petit quelquechose qui ne nous plait pas :
  • Des couloirs beaucoup trop grands (cf. Plan 1 ci-dessous)

  • Les pièces sont mal agencées (cf. Plan 2)





Plan 1Plan 2
Finalement nous arrivons sur un plan dessiné à la main qui arrive à concilier l'ensemble de nos exigences. Problème: la surface avoisine les 250m².

Notre surface dépassera de toute manière les 170m². Nous devons donc confier les plans à un architecte professionel.

Rendez-vous est pris, nous allons voir l'architecte du précédent propriétaire (dont les plans nous avaient plus). Ce dernier fait alors un travail magnifique en rendant le tout moins carré et beaucoup plus sympathique aussi bien extérieurement qu'intérieurement. D'autre part, il règle le problème de la surface avec une idée géniale : faire une mezzanine sur le salon permettant d'économiser près de 25m². Résultat: nous avons la maison de nos rêves pour 228m²

Même le résultat extérieur nous plait !

Maintenant il faut déposer le permis de construire. Une formalité ? Certainement pas ! Nous avons toutes les chances que le permis soit refusé ! Notre village est classé bâtiment de France dans le parc national de la vallée de chevreuse. Moralité la réglementation est extrêment stricte:
  • L'implantation de la maison est imposée (8m de la cloture extérieure)
  • La couleur des enduis est à choisir parmis une palette très limitée
  • La tuile est imposée: tuile plate, 70 au m² (ça promet pour la toiture)
  • Interdiction de faire n'importe quoi sur la cloture
  • etc.
Dans le même moment, je me rend compte par hasard que nos voisins d'en face sont les parents d'une amie d'école que je n'avais pas revue depuis fort longtemps. Nous allons donc les visiter. Et ils nous apprennent que pour avoir le permis de leur maison (proche de la notre, cf. image ci-contre), il aura fallu 7 tentatives !!!

Nous faisons confiance à notre architecte qui dépose finalement le permis le 11 janvier 2003. Comme quoi cet homme a vraiment fait un travail extraordinaire, le permis est accepté du premier coup le 11 mars 2003 à condition que nous déplacions l'implantation de la maison de trois mètres vers la cloture.

Nous n'avons plus qu'a attendre les trois mois légaux du recours de tiers permettant à une tierce personne de s'opposer à la construction et nous pourrons enfin commencer les choses sérieuses !!!

En attendons, nous pouvons nous attaquer au débrousaillage et à la construction de la cabane de chantier... suite au prochain post !!